Il y a quinze ans, en créant la Coalition climat, des organisations faisaient le pari de se mettre ensemble et de parler d’une seule voix pour obtenir des politiques climatiques à la hauteur de l’urgence.
Depuis, on s’est mobilisé pour avoir un accord international sur le climat (l’accord de Paris !), et on l’a obtenu. On l’a ensuite fait pour un rehaussement des ambitions, et là encore on l’a obtenu. À présent, même si la question de l’ambition reviendra à l’agenda, il faut se mobiliser pour que ces engagements se traduisent en actions concrètes.
Imposer le « tournant » est un travail de longue haleine. Le défi de la Coalition était d’ancrer le mouvement dans la durée, ce qui est fait. Avec un message clair au politique : plus vite, plus fort, plus concret, plus solidaire !
Oui, n’en déplaise aux sceptiques, marcher sert à quelque chose. En 2018-2019, quand les mobilisations se sont multipliées, elles ont imposé le thème du climat au sommet de l’agenda politique. Sans cela, jamais l’Europe n’aurait décidé de réduire ses émissions de plus de moitié d’ici 2030 et de les éliminer d’ici 2050.
Est-ce que descendre dans la rue suffira ? Sans doute pas ! Mais est-ce qu’il est possible d’y arriver sans descendre en masse dans la rue ? Certainement pas !
Rejoignez-nous à la marche pour le climat à Bruxelles le 3 décembre car chaque dixième de degré compte !